lundi 28 janvier 2008

orange


c'est ma couleur préférée! Pourquoi? Je n'ai pas choisi orange pour couleur préférée parce qu'il est bon d'avoir une couleur préférée mais parce que à chaque fois que je vois un pull, une veste, un objet orange je le trouve joli: je me dis "tiens c'est joli ça!" et là je m'appercoit que c'est orange! Au même titre que je n'ai pas chercher à être fan de Zazie, l'orange est devenue ma couleur!
Mais l'orange est aussi un fruit et devinez quoi? J'adore ce fruit!
J'ai donc décidé de faire une petite fiche pour en savoir plus sur ce fruit!

L'orange est un agrume, c'est le fruit de l'oranger, un arbre de la famille des Rutacées. Comestible, il est très riche en vitamine C. C'est le quatrième fruit le plus cultivé au monde.
Une étude chez l'Homme a montré l'effet anxiolytique de l'essence d'orange diffusée dans l'atmosphère. A noter que la peau de l'orange contenant des toxines, un contact long avec la peau peut provoquer des fièvres légères.
Une orange moyenne permet de couvrir pratiquement l'apport quotidien recommandé en vitamine C. Elle constitue ainsi une aide précieuse dans la lutte contre les agression et la fatigue. Elle fournit des quantités intéressantes de minéraux variés (calcium, potasium et magnésium) ainsi que des fibres bien tolérées.
Ce que l'on sait moins c'est que l'orange contient environ quatre fois plus de calcium que des fruits comme la pomme par exemple. L'orange est l'un des fruit qui fournit le plus efficacement du calcium à l'organisme. Le rapport calcium/phosphore est de 2.5 ce qui est une valeur optimale pour la bonne utilisation du calcium. Ainsi, l'utilisation biologique du calcium de l'orange apparaît voisine de celle du calcium du lait.

Le saviez vous?
Les agrumes sont quasiment tous naturellement verts. Ils se colorent en jaune ou en orange lorsqu'ils sont exposés à des températures plus fraîches que celle de leur pays d'origine.

Histoire
Sans doute originaire du sud-est asiatique: on en retrouve la trace en Chine, 2200 ans avant notre ère, puis chez les Sumériens, et dans l'ancienne Egypte. En Afrique du Nord, elle était cultivée depuis environ l'an 1000. Mais ce n'est qu'au XVIème siècle que l'orange "douce", telle que nous la consommons maintenant (Citrus sinensis) fit son apparition dans nos contrées: les Portugais rapportèrent des plants de leurs escales à Ceylan et dans les comptoires chinois.
C'est pour pouvoir produire ce fruit du soleil, même sous nos climats, que l'on construisit alors des abris spécialisés, les orangeries (les plus célèbres furent celles d'Ambroise, pour le roi Charles VIII, et de Versailles pour Louis XIV).

lundi 21 janvier 2008

un petit poème dans ce monde de brutes!


J'aime la poésie pas depuis toujours car les cours de français ont été longtemps une épreuve pour moi. Je suis dislexique et donc j'ai eu (et j'ai encore) des difficultés en orthographe, construction de pharses... Puis un jour j'ai eu la bonne surprise que le français c'était aussi de l'analyse littéraire et là ça m'a plu! Et la poésie encore plus que les textes car ça parle de sentiments profond: l'amour, la haine, la mort, la peur...
Donc j'ai très envie de me laisser aller à mes plaisirs cachés-non que j'en ai honte mais que je ne suis pas amenée, dans ma vie de tous les jours, à parler de poésie!
J'ai choisi de commencer avec une poésie particulière et qui est assez populaire car reprise par plusieurs chanteurs dont Marc Lavoine: "Le pont Mirabeau" de Guillaume Apollinaire

Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'ils m'en souviennent
La joie venait toujours après la peine

Vienne la nuit, sonne l'heure,
Les jours s'en vont, je demeure

Les mains dans les mains, restons face à face,
Tandis que, sous
Le pont de nos bras, passe
Des éternels regards l'onde si lasse

Vienne la nuit, sonne l'heure,
Les jours s'en vont, je demeure

L'amour s'en va comme cette eau courante,
L'amour s'en va,
Comme la vie est lente
Et comme l'espérance est violente

Vienne la nuit, sonne l'heure,
Les jours s'en vont, je demeure

Passent les jours et passent les semaines,
Ni temps passé,
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit, sonne l'heure,
Les jours s'en vont, je demeure.


de Guillaume Apollinaire

Biographie de l'auteur:

Il est né à Rome en 1880. Il a une grande culture artistique et littéraire. Son premier travail est d'être précepteur d'une jeune aristocrate en Rhénanie. En 1907, il s'établit à Paris. Ce sera un ami très proche de Picasso. Il aura une liaison avec Marie Laurencin (peintre), avec laquelle il vivra jusqu'en 1912. Il est mobilisé en 1914, blessé en 1916, trépané. Il est mort tragiquement de la grippe espagnole en 1918 alors qu'il venait juste de se marier.


petite définition pour mémoire: "trépané" signifie avoir subie une trépanation, opération chirurgicale qui consiste à pratiquer un trou, grâce à un appareil (un trépan) dans la boîte crannienne.


Commentaire du poème:

Ce poème écrit en 1912 et paru en 1913 est le deuxième poème du receuil "Alcools". C'est une oeuvre novatrice. Le poème ressemble à une chanson avec le rythme et le refrain. Il est particulier car il n'a pas de ponctuation. Le texte se présente sous la forme d'un calligramme faisant penser à un pont. L'auteur y fait allusion à sa rupture avec Marie Laurencin, il traversait le pont pour aller la voir, et au-delà évoque la fuite du temps semblable à l'eau qui s'en va.


Analyse:

La Seine rappelle au poète son amour perdu.
1ère strophe: lieu évocateur de l'amour (le pont)

2ème strophe: le rappel de sa liaison

3ème strophe: la fuite de l'amour

4ème strophe: la fuite du temps

l'eau: élément habituel du poème lyrique pour exprimer la fuite du temps.

contradiction: la fréquence des verbes de mouvement ("passe", "coule", "s'en va") présents à toutes les strophes; l'immobilité avec le pont statique: le poète est figé par sa douleur ("je demeure") et le temps s'écoule.

Conclusion:
On a un poème qui reprend des termes conventionnels dans une structure où les termes, les sonorité et la disposition des mots forment des correspondances. Seule la peine de l'auteur semble demeurer face au temps qui passe.

vendredi 18 janvier 2008

réponse à maman!

maman, j'ai le sentiment que tu ne comprend pas mon rapport avec ta mère. Je ne suis pas en train de la blâmer mais j'ai dû mal à admettre qu'elle soit si présente dans notre famille alors qu'elle est morte depuis si longtemps, qu'elle a fait tellement de mal à ceux que j'aime! Je ne peux pas lui en vouloir d'avoir eu une vie pas facile et d'avoir été en manque d'amour. Mais je ne peux pas l'excuser, elle n'a pas toujours été correcte envers vous. Son malheur elle l'a subi en partie, le reste c'est elle-même qui l'a créé. Pourquoi j'accepterai ses actes de lacheté?? Maman ce qui me dérange c'est que vous m'avez parlé d'elle de facon si négative... Oui elle devait être drôle par moment mais merde elle était aussi violente, fuyante, injuste! Je ne peux pas avoir une bonne image de ma grand-mere et sa présence dans notre famille me dérange! Je trouve qu'elle n'y a pas sa place tout simplement parce qu'elle n'a pas voulu y avoir de place! Elle t'a giflé lorsqu'elle appris qu'elle serait grand-mère, elle s'est suicidé quelques mois après ma naissance! Elle n'a pas voulu me connaitre davantage, elle n'a pas voulu continuer sa vie parmis nous! Je crois qu'elle s'est donné la mort pour mettre fin à ses souffrances accumulées, peut-être à ses regrets. Et je ne peux que compatir à cela! Je ne lui jète pas la première pierre! Je veux simplement qu'elle reste où elle est partie. Je veux penser à elle comme à une personne appartenant au passé! Ce n'est pas le cas aujourd'hui! Elle est présente, elle est en nous, elle vit en nous. Pourquoi est-elle encore là?? Avons-nous besoin d'elle? Est-elle un modèle pour nous? Son histoire véhicule-t-elle des valeurs importantes? Non, notre famille est bien différente d'elle. Nous sommes solidaires, respecteux, non violents, généreux. Je suis troublée de voir à quel point tu lui ressemble physiquement, mais tu es tellement mieux qu'elle, maman! Pour toi non plus ça n'a pas été facile, toi aussi tu as manqué d'amour mais tu nous as jamais abandonnées, jamais battues jamais rejettées! A mes yeux, elle est une victime de la vie et d'elle-meme, mais elle n'est pas une héroïne, je ne la condamne pas, mais j'ai honte de ses actes!

jeudi 17 janvier 2008

grand-mère!

Aujourd'hui je voudrais parler de ma grand-mère maternelle. Je n'ai aucun souvenir d'elle puisqu'elle s'est suicidée quelques mois après ma naissance. Et pourtant elle est plus présente dans ma vie que pourrait le supposer ma mère! Oui elle est là depuis si longtemps que j'ai l'impression d'avoir toujours vécu avec son fantôme. Pourquoi? Oh, je ne veux pas accabler ma mère de s'être penchée sur mon berceau pour exprimer la douleur d'avoir perdu sa mère au moment où elle le devienait elle même! Non, je trouve ça légitime et je ne veux pas lui reprocher de s'être tournée vers moi plutôt que vers mon père fuyant! Seulement les conséquences sont là: je n'ai jamais fait le deuil de ma grand-mère!! Et voilà, c'est dit! Depuis que je suis petite, je n'arrive pas à comprendre la mort de ma grand-mère et encore moins l'amour de ma mère et de mes tantes pour cette femme qui les a si mal aimé, qui les a abandonné en se suicidant! Non, je ne comprend vraiment pas pourquoi je sens sa présence dans toutes nos réunions de famille, et en moi! Adolescente je pouvais même dialoguer avec elle. Immagination trop grande ou don de communication avec les morts?? Quoi qu'il en soit, aujourd'hui je refuse sa présence auprès de moi mais je la ressens malgrè moi quand je suis chez ma mère ou chez mes tantes. Il me semble qu'elle nous hante! Oui, nous, ses filles et petites filles!
Pour vous dire à quel point son histoire m'a perturbé, je me suis souvent sentie la soeur de ma mère plutôt que sa fille. Et ma mère et mes tantes se sont souvent trompées en m'appelant "ma soeur" plutôt que "ma fille" ou "ma nièce"! D'ailleurs mes rapport avec elles, ont été longtemps de cet ordre là, surtout durant mon adolescence.
Aujourd'hui je m'en protège de ce phénomène car je finisais pas perdre ma véritable identité! Mais je ne suis toujours pas parvenue à m'en extraire complètement!
C'est pourquoi, il m'arrive de redouter de voir ma mère, que j'aime pourtant si fort et qui me manque. Il m'arrive aussi de mal supporter les repas de famille, de les éviter, de m'éloigner.
Je voudrais pouvoir enterrer ma grand-mère une bonne fois pour toute et qu'elle ne vienne plus me perturber!

dimanche 13 janvier 2008

un début!

voilà! je suis devant mon écran d'ordi avec la boule au ventre! C'est bien joli de créer un blog, faut-il encore avoir quelque chose à écrire! Oui bien évidemment je pourrais vous faire la liste de ce que j'aime et de ce que je n'aime pas. Mais je n'ai aucune envie de m'étaler et me présenter comme un produit de supermarché! Si j'ai créé ce blog c'est pour moi tout d'abord! Bon , évidemment je ne serai pas la seule à le lire mais ça tombe bien parce que je n'ai jamais adhéré au journaux secrets que personne ne peux lire!
Lorsque j'étais plus jeune, je passais beaucoup de temps à écrire dans des cahiers. Mais ils n'étaient pas secrets, au contraire je m'amusais à les laisser ouvert sur la table de la salle à manger ou de la cuisine. Et je me vexais quand ma mère ou les autres membres de ma famille n'osaient pas le lire! Pour moi un journal intime ne doit pas être secret mais il doit être un intermédiaire entre la personne qui l'écrit et les personnes qui les lisent! On peut s'amuser à dire que je tenais un blog manuscrip!! :)
Quoi qu'il en soit je n'écris plus dans mes cahier depuis que je suis avec J ! Et c'est bien dommage car j'ai bien changé depuis près de deux ans!